Elevage de Cane Corso
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L’élevage Marvelous Legacy est intégralement consacré au Cane Corso (ou chien de cour italien). Une race originaire du sud-est de l’Italie (et plus principalement des Pouilles), dont les représentants ancestraux accompagnaient les légions de Rome au combat.
Du fait de son histoire, le Cane Corso actuel a gardé dans son patrimoine génétique (ou du moins il le devrait) des aptitudes qui sont le résultat de ces nombreux siècles d’usage : une agilité féline, un corps compact, des masséters puissants, une prise serrée résultant de sa dentition légèrement prognathe, du courage à revendre, sans oublier son flair affûté et la promptitude de ses réflexes.
C’est donc un molosse fier et puissant mais athlétique et sans lourdeur. Il fait partie des races soumises au travail et autorisées au 6 mars 2007, par la SCC, dans les disciplines comportant du mordant. Le standard officiel F.C.I le classe comme : Chien de garde, de défense, de police et de pistage.
Gardien, naturellement dissuasif et doté d’un bon flair, le Cane Corso est également un excellent chien de famille pour peu qu’il ait été correctement sociabilisé dès son jeune âge. Naturellement protecteur envers les siens, joueur, il sait se montrer doux avec les enfants.
C’est un chien polyvalent, apte au travail, doté d’un caractère plutôt souple pour un molosse. Qu’il s’agisse d’une mission à remplir dans la vie de tous les jours (chien de ferme, de chasse, gardien de la propriété ou du bétail, chien de sécurité, etc.) ou bien de la pratique d’une discipline canine avec mordant (Ring, RCI, etc.) ou sans (Obéissance, Recherche Utilitaire, etc.) c’est une race fonctionnelle qui ne se limite pas à une simple compagnie.
La pratique régulière d’une discipline de travail favorise la complicité maître-chien et permet de développer les qualités et aptitudes naturelles du Cane Corso.
Au-delà des critères esthétiques, c’est principalement le caractère ainsi que l’aptitude au travail et à l’effort de cette race qui m’intéressent. Ce sera l’axe principal de mon travail de sélection : chiens sportifs, stables, courageux et fonctionnels. Les chiots issus de mon élevage seront donc principalement destinés à l’utilisation (garde, sports canins, disciplines canines utilitaires, sécurité).
Il est d’usage de dire que c’est un chien méfiant envers les étrangers. Attention, toutefois aux mauvaises interprétations. Cette « méfiance » ne doit en aucun cas être une manifestation de peur. On voit souvent, hélas, des chiens qui manquent d’assurance et de caractère. Un chien peureux est un chien dangereux…
Tous mes chiens font du sport et pratiquent le mordant (sportif ou sécurité) et j’exerce mon métier d’Agent de Sécurité Conducteur de Chien d’Intervention avec cette race. C’est un auxiliaire de choix pour un maître-chien désirant travailler avec un molosse.
L’utilisation du Cane Corso en Sécurité et sa préparation à la formation
S’il est indéniablement moins réactif que les chiens de berger, le Cane Corso, de par son gabarit, bénéficie toutefois d’un fort impact de dissuasion auprès du public.
A l’heure où le Rottweiler est, hélas, victime de sa mauvaise presse et subit parfois de la discrimination de la part des employeurs et de leurs clients, le Cane Corso est le molosse, polyvalent, doté d’une aptitude naturelle au pistage et suffisamment athlétique, qui peut tirer son épingle du jeu.
Figurant sur la liste des races autorisées au mordant, il doit donc, en théorie, être accepté par les centres de formation. Toutefois, celle-ci n’étant pas suffisamment longue pour permettre un débourrage intégral d’un chien novice, des tests de sélection sont généralement mis en place par les organismes formateurs afin de déterminer si les postulants pourront effectuer la formation avec leur propre chien ou bien s’ils devront en faire l’acquisition d’un autre, déjà préparé.
Il est donc fortement conseillé de se présenter avec un chien déjà débourré et travaillé en club ou bien auprès d’un professionnel.
L’accent sera mis sur l’environnement (le chien doit être à l’aise et sûr de lui en tous lieux et en toutes circonstances) et sur les artifices, afin de renforcer son courage. De plus, l’habitude de travailler avec son chien amplifie la complicité réciproque et facilite la lecture et l’interprétation de ses comportements, ce qui s’avèrera fort utile au cours de la formation, lors de la mise en place de la détection, notamment.
Un entrainement sportif régulier permet également au chien d’améliorer sa condition, son endurance et ses capacités physiques pour mettre toutes les chances de son côté car cette formation est très éprouvante pour un animal de ce format (nombreux sauts, entraînements quotidiens, matin et après-midi, indépendamment des conditions climatiques).
Le maître ne sera pas en reste et affrontera également son lot de souffrances, lorsqu’il lui faudra maîtriser le poids de son molosse durant les séances d’excitation collective mais aussi au cours de la sinistre épreuve consistant à porter le chien sur une cinquantaine de mètres afin de prouver que l’on est capable de l’évacuer rapidement d’un site en cas de blessure. C’est d’ailleurs peut-être le seul moment où, même le plus corsophile des agents, regrette de ne pas avoir un malinois !
Malgré cela, et bien que la qualité et les exigences des formateurs et de l’enseignement dispensé puissent certainement varier d’un centre à l’autre, c’est une expérience qui reste passionnante et extrêmement enrichissante, différente, à bien des égards, des disciplines canines sportives comme le RCI ou le Ring.
En effet, bien qu’il soit bien évidemment nécessaire de mettre en place un conditionnement du chien sur certains codes, l’extrême variété des entrainements, des lieux, des situations et des artifices laisse une plus grande part d’initiative au chien et ne permet pas une mécanisation aussi précise qu’en Ring, par exemple.
Chaque cas concret mis en pratique est différent et l’animal, comme son conducteur doivent être prêts à faire face à l’imprévu et être capables de s’adapter afin d’adopter la bonne attitude et d’intervenir de manière appropriée sans pouvoir systématiquement s’appuyer sur la simple répétition d’un comportement précédemment acquis.
Pour conclure, je dirais qu’en sécurité le maître et le chien doivent vraiment pouvoir compter l’un sur l’autre. Et réciproquement !
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